Jean-Pierre Verdier (1957-2021) peint ses visions hallucinées et psychédéliques. Il trouve dans la peinture une satisfaction visuelle et spirituelle de connaissances et de souvenirs. Après le travail il a une sensation de fatigue qui débouche sur une envie de créer plus. « D’une œuvre j’attends une résonance de ma vie, de mes sentiments, une forme d’extase visuelle, mystique et émotionnelle, lumineuse. Elle doit devenir stable et croître en puissance et félicité. »
Lors d’un bref passage à l’école des Beaux-Arts de Lyon il expérimente toutes sortes de drogues. Il peint et sculpte, fréquente de nombreux artistes lyonnais. En proie à des hallucinations, il s’interroge sur la frontière entre le monde réel et le monde du rêve. À la suite d’un « décalage entre le monde céleste et le monde terrien », il fait plusieurs séjours à l’hôpital psychiatrique. Il pratique un yoga et une méditation tibétaine personnels afin d’éprouver le plaisir. Sans domicile pendant de nombreuses années, il mendie à Lyon.
De 2014 jusqu’à son décès en 2021 à l’âge de 64 ans, il occupe une minuscule chambre, recommence à peindre ses visions et continue à faire l’aumône.
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